Seul au monde à l’ouest de l’Islande

Loin à l’ouest, dans les Vestfirðir, un petit chemin discret sur la gauche en contrebas d’une route perdue interpelle ma curiosité. 

Un peu plus loin, mais assez pour dissuader les touristes curieux, par un passage en équilibre sur un ruisseau le chemin m’entraine vers une ferme abandonnée.

Le toit laisse passer le soleil, encore quelques legos dans un tiroir et un peu de sel sur l’étagère, j’imagine la vie de cette famille avant l’exode pour une vie plus facile. Et leur regret d’un si beau paysage. Mais visiblement, ils ne reviennent plus, même pas une trace de mouton. Le pâturage est abandonné.

Nous passons quatre jours sous un soleil radieux, seul au bout du fjord. 

Non, inutile d’insister, je ne dirais pas où ce trouve ce petit paradis islandais.

Seul au monde

Loin à l’ouest, dans les Vestfirðir, un petit chemin discret sur la gauche en contrebas d’une route perdue interpelle ma curiosité. 

Un peu plus loin, mais assez pour dissuader les touristes curieux, un passage en équilibre m’entraine vers une ferme abandonnée.

Le toit laisse passer le soleil, encore quelques legos dans un tiroir et un peu de sel sur l’étagère, j’imagine la vie de cette famille avant l’exode pour une vie plus facile. Et leur regret d’un si beau paysage. Mais visiblement, ils ne reviennent plus, même pas une trace de mouton. Le pâturage est abandonné.

Nous passons quatre jours sous un soleil radieux, seul au bout du fjord. 

Désolé © 2019 Jean-Daniel Borgeaud