Vaerøy est un paradis pour les oiseaux. Ils sont des millions au bout de l’ile, loin des humains, car le village est abandonné depuis les années 70. Et pour s’y rendre à pied, ce n’est pas évident. La marche est longue et pénible. Le sentier souvent inexistant. Seul un bout de route retournée à la nature facilite la marche sur quelques centaines de mètres. Je n’ai pas trouvé d’eau vers l’ancien village et la pente raide pour gravir la dernière montagne ne m’encourage pas à continuer.
Bon, on fait demi-tour et je perds le semblant de sentier. On s’épuise de caillou en caillou avant de retrouver en hauteur un passage. Enfin, fourbu on retrouve notre Solfar en compagnie d’un camping-car. Nous serons deux couples de retraités et deux jeunes filles sous une tente pour profiter d’un soleil qui ne se donne plus la peine de descendre jusqu’à l’horizon.
Le temps change vite, un jour grand bleu le lendemain brouillard. Il est temps de reprendre le ferry pour Moskenes. L’avantage de Vaerøy avec juste un bout de route vers le nord de l’ile est le calme loin des touristes en camping-car. Je ne le sais pas encore, des Lofoten à tromsø en passant par Andenes. Sur des routes ou justes les voitures croisent difficilement, les déplacements deviennent pénibles avec la quantité inconcevable de gros camping-cars, les gros culs blancs que je vais détester suivre et surtout croiser.