Un printemps en Norvège
Varangerfjorden
Nous sommes seuls sur la route, les touristes ne viennent pas jusqu’ici, ils ont tort, mais c’est très bien ainsi. Ces magnifiques paysages parcourus par la E98 ce mérite. On retrouve ici la liberté que nous avions perdue dans les zones touristiques. Pas de chaines au bord des routes, pas d’interdiction de stationner au camping-car.
Aigles pygargue, rennes en vacances sur la plage et nous avec Solfar en compagnie de moutons. En face l’horizon file en Russie. Nous sommes au bord du Varangerfjorden. La route côtière est peu fréquentée. Et personne ne s’offusque si on s’arrête au milieu de la route pour voir passer les rennes. Plus loin, je roule en bord de mer en compagnie de baleines qui s’amusent de perturber le trafic.
Voilà déjà deux mois que nous remontons contour après contour la Norvège. Je suis devant la frontière russe un peu après Kirkenes. On ne s’attarde pas ici, c’est même interdit de faire des signes d’amitiés par-dessus la frontière. Il y a quelques militaires qui s’ennuient à mourir. Ils sont là pour contenir les touristes indisciplinés qui pourraient provoquer la suscébilité des voisins pourtant invisible. Il est possible de passer la frontière en taxi pour visiter Murmansk. Ce n’est pas notre but cette fois. Je préfèrerais pouvoir traverser la Russie d’ici jusqu’à Odessa. On peut rêver.
Maintenant, sans vraiment nous en apercevoir, nous avons passé en Finlande. On roule sur la 971 entre une myriade de lacs étincelants.
C’est le moment de prendre congé, merci de nous avoir accompagnés et permettez une mise en garde: Les pays nordiques, une fois on rêve que d’y retourner. En hiver comme en été.