Au fil du Jökulsá á Fjöllum

Au pied du Vatnajökull la source du fleuve sort tempérée du glacier Kverkjöll. C’est très dangereux en été, mais en fin d’hiver les plus téméraires pénètre dans la caverne d’un bleu somptueux.

Selfoss & Dettifoss

Selfoss et Dettifoss vue du côté ouest en passant par la route et la piste 862. 

Selfoss et Dettifoss vue du côté est en passant par la piste 864. 

Dettifoss

Plus puissante chute d’Islande, et même d’Europe, Dettifoss impressionne par sa largeur et son débit d’environ 500 m3  par seconde. 

864 entre Ásbyrgi et Dettifoss

Au printemps les pistes ouvrent dès que la neige disparait et que le sol soit praticable sans s’embourber. Début juin, la lame égalisatrice du gros Volvo venait de mettre en état la 864. Un plaisir de rouler en douceur. 

De magnifique chevaux ont du plaisir à me voir et me montre gentiment la route à suivre.

Mon van parait minuscule dans ce vaste paysage. Ici la chute Rétarfoss 

Le hayon vers Hafragildfoss

Jökulsárgljúfur

Le parc de Jökulsàrgljùfur se situe dans le nord de l’Islande et tient son nom du canyon Jökulsàrgljùfur qui est un des plus longs de tout le pays.

Façonné pendant des années par la rivière Jokulsa a Fjollum qui coulent de l’immense glacier Vatnajökull, le canyon est profond de 100 mètres par endroits.

La Jokulsa a Fjollum sillonne sur plus de 200 kilomètres des canyons et paysages accidentés en générant au passage plusieurs cascades incroyables notamment la chute de Dettifoss, la plus puissante cascade d’Europe.

Le canyon a probablement été créé par des éruptions successives il y a environ 8.000 ans environ qui ont créé des fissures et généré les champs de lave qui entourent le parc et qu’on peut encore voir aujourd’hui. L’immense canyon de Jokulsargljufur a ensuite été façonné par des inondations glaciaires il y a plus de 2.000 ans.

112 Emergency number

La pierre était glissante, en m’approchant du vide pour cadrer une photo, j’ai aperçu un homme gisant sur les roches pointues 5-6 mètres en dessous.

J’ai utilisé l’application du 112 pour donner la position et des voisins ont complété les information en anglais. Vingt minutes ou un peu plus, les sauveteurs arrivèrent en force avec ambulances et matériels.

Hélas, le malheureux a succombé à ses blessures.

Le petit camping du parc national à Rauõhólar n’a que l’eau froide. Il fait bon en juillet, un bon 12°c sous le soleil. Un mois plutôt, lors de mon précédent passage le 1er juin, il a neigé toute la nuit et toute la journée. Un jour de rêve et de lecture, seul, sans un bruit. 

Désolé © 2019 Jean-Daniel Borgeaud