Hveradalir dans le Kerlingarfjöll

Kjölur

La découverte du solfatare de Hveradalir dans les monts Kerlingarfjöll fut un des moments forts de notre road trip en Islande: c’est le coup de coeur de notre voyage en Islande.

La F35 est l’une des plus longue piste qui traverse les hautes terres entre le nord et le sud. La piste se confond avec le sol caillouteux. Sur le Reg (désert de pierre) le vent a emporté le sable et la terre.

Embranchement entre la F35 et la F347

La suspension est mise à rude épreuve. A l’intérieur du van, les vibrations sont telles que je serre les dents de peur qu’elles ne tombent. Heureusement VW réalise des véhicules solides et l’aménagement du California supporte l’épreuve à merveille.

Une approche difficile depuis le nord par la F35 qui traverse les hautes terres de Kjölur. Puis sur la F347, une des pires pistes caillouteuses, heureusement sans gué profond, car depuis quelques années un pont fût jeté sur la rivière tumultueuse. Les chocs contre les grosses pierres mettent notre van à dure épreuve, un des amortisseurs perd toute son huile et le bruit devient infernal. Qu’importe, l’enfer minéral se mérite et j’adore ces paysages volcaniques, même s’il faut traverser pendant des heures un Reg recouvert de pierres noires. Puis le Kerlingarfjöll, toponyme islandais signifiant en français « montagnes de la vieille dame », apparait haut de ses 1477 mètres au bout de la piste.
Au coeur des Kerlingarfjöll se trouve un des plus beaux paysages d’Islande: c’est le site géothermique de Hveradalir avec ses sources chaudes, son solfatare coloré et les plaques de neige qui émaillent ce paysage exceptionnel. La roche caractéristique des monts Kerlingarfjöll est la rhyolite. Pierre volcanique rouge dont ces montagnes sont composées. Les minéraux qui ont émergé des sources chaudes colorent également le sol en jaune, rouge et vert. Des paysages incroyables

Le ciel se confond avec le sol et le gigantesque glacier Langjökull avec les nuages.

Au loin, le Vatnajokul
Camping-refuge des Kerlingarfjöll
Désolé © 2019 Jean-Daniel Borgeaud